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Takht-e Soleyman, un site pour l’Histoire d’une valeur universelle exceptionnelle


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Cette photo a été prise par Georg Gerster en 1976. J’ai eu le bonheur et l’honneur de la montrer à Paris et surtout en Iran dans une exposition toujours itinérante dans le pays depuis septembre 2016.


Le « Trône de Salomon » est un site naturel du nord-ouest de l’Iran, repéré dès le V° siècle avant notre ère par la dynastie Achéménide qui commence les constructions royales qui seront complétées par celles des empereurs Parthes au III° siècle av JC.


La symbolique du lieu atteint son apogée à l’époque Sassanide (entre 230 et 650 après JC). Un rempart entoure un espace de presque 10 ha.

Temples et palais s’y multiplient au sommet de ce volcan et autour de son lac artésien.


Le feu et l’eau. Le feu de Zoroastre pour la sagesse éternelle au leitmotiv « soyez joyeux et riez, car le rire est le meilleur médicament » de la plus ancienne religion monothéiste connue. Celle qui inspira Nietzsche par la voix de Zarathoustra. L’eau, si précieuse et si rare, dont Anahita est la déesse.


La légende raconte que chaque roi sassanide avant de monter sur le trône devait y effectuer un pèlerinage à pied depuis Ctésiphon (aujourd’hui en Irak) pour prier devant le feu sacré.


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Le zoroastrisme, alors religion d’Etat, a eu une influence majeure sur l’Islam et le Christianisme. L’agencement architectural de Takht-e Solaiman est le point de départ de tous les plans de constructions religieuses en orient et en occident.

Il est le prototype de nos organisations sanctuarisées.


Inscrit sur la liste du patrimoine national de l’Iran en 1931. C’est en 2013 que l’Unesco déclare Takht-e Sulaiman « site de valeur universelle exceptionnelle », au même rang que Venise, que Ping Yao en Chine, que le Mont Athos en Grèce, et Le Machu Picchu du Pérou. Egalement inscrite sur cette fameuse liste du Patrimoine mondial, la région des Montagnes Bleues en Nouvelle-Galles du Sud, à 100 km de Sydney, brûle.

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English resume: The archaeological site of Takht-e Soleyman, in north-western Iran, is situated in a valley set in a volcanic mountain region. The site includes the principal Zoroastrian sanctuary partly rebuilt in the Ilkhanid (Mongol) period (13th century) as well as a temple of the Sasanian period (6th and 7th centuries) dedicated to Anahita. The site has important symbolic significance. The designs of the fire temple, the palace and the general layout have strongly influenced the development of Islamic architecture.



Clin d’oeil à l’histoire des petites histoires sans histoire…


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Courrier International :

"Lors de son lancement en 2011, ce projet pharaonique devait constituer la plus grande centrale solaire en son genre. Mais l’usine, dont la technologie a été trop vite dépassée, a perdu fin 2019 son seul client."





"Avec ses dix mille miroirs “formant une spirale de près de 3 km de large qui s’enroule autour d’une tour s’élevant au-dessus du désert, entre Las Vegas et Reno”, la centrale solaire Crescent Dunes “semble sortir d’un film de science-fiction”, souligne Bloomberg.

Elle représente pourtant un échec industriel cuisant. Lancé en 2011, ce projet pharaonique d’un milliard de dollars devait constituer “la plus grande centrale solaire de son genre”, et semblait représenter “l’avenir des énergies renouvelables”, ajoute le site économique. Mais le site est à l’arrêt depuis avril 2019 et a perdu en fin d’année dernière son seul client, NV Energy, qui a invoqué son “manque de fiabilité”.

 
 
 

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